emplois jeunes
Question de :
M. Alain Clary
Gard (1re circonscription) - Communiste
M. Alain Clary attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation des aides-éducateurs, dans l'académie de Montpellier. Celle-ci compte environ 1 900 emplois jeunes dans les établissements scolaires publics recrutés pour cinq ans. Dès décembre 2002, arrivés en fin de contrat, ils se retrouvent pour beaucoup au chômage, sans aucune reconnaissance du travail effectué : soutien scolaire et aide individualisée, animation informatique, de bibliothèque, de foyers d'élèves, d'associations dans les établissements, médiateurs, accompagnement de stages. Prenant acte de la pérennisation qui prend en compte leur utilité sociale, ces salariés souhaitent que le tremplin qui leur a été offert aboutisse à un contrat à durée indéterminée, correspondant tout à la fois aux besoins sociaux, à leurs aptitudes et à leurs aspirations. Celui-ci ne peut trouver sa concrétisation que dans la titularisation. Les mesures prises en faveur des adjoints de sécurité sont un précédent, qui doit trouver un prolongement dans l'éducation nationale. Ainsi, il apparaît naturel et légitime que les aides-éducateurs acquièrent un statut de droit public, des formations de qualité diversifiées correspondant à leurs projets, et obtiennent une augmentation de leur temps de formation et de recherche d'emploi, avec une réelle concrétisation sur le terrain. Cela suppose aussi une évolution de carrière, avec une grille indiciaire conforme au niveau de qualification. Il lui demande ses intentions dans ce domaine, et plus particulièrement sur la troisième voie.
Auteur : M. Alain Clary
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 8 octobre 2001
Réponse publiée le 10 décembre 2001