Question de : M. Jean-Paul Bacquet
Puy-de-Dôme (4^e circonscription) - Socialiste

M. Jean-Paul Bacquet souhaite attirer l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur les conséquences engendrées par certaines mesures envisagées par France Télécom en matière de fermeture d'agences. Au niveau national, il semblerait que deux cents points d'accueil soient visés par ce projet de restructuration. Dans le département du Puy-de-Dôme, quatre boutiques sont menacées de fermeture. Outre l'agence Gergovia, située à Clermont-Ferrand et essentiellement réservée à des professionnels, les trois autres boutiques concernées par ce plan sont installées dans des sous-préfecture du département, à savoir Ambert, Issoire et Thiers. Si ces annonces devenaient effectives (ce qui est déjà le cas pour Ambert), ce seraient des milliers d'usagers qui risqueraient d'être pénalisés pour leurs paiements de factures, leurs achats téléphoniques, ou tout simplement pour leurs dépannages téléphoniques. Il est inacceptable que de telles mesures puissent être envisagées, privant ainsi de certaines prestations France Télécom plus de 140 000 habitants déjà lourdement pénalisés par une certaine forme d'éloignement, représentant plus de 23 % de la population totale du département du Puy-de-Dôme. Il lui demande de lui préciser les mesures que son ministère entend mettre en place pour la réduction des inégalités spatiales et territoriales en matière de service public, et pour l'instauration d'une véritable politique de développement des services de proximité. Il s'agit à son sens de respecter la volonté du comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire réuni le 9 juillet 2001, qui s'est engagé de façon très ferme à prolonger la solidarité nationale en faveur des territoires fragiles. Il lui demande enfin de lui apporter une réponse précise sur le devenir des quatre agences France Télécom menacées, situées dans le département du Puy-de-Dôme, à savoir les agences d'Ambert, Gergovia, à Clermont-Ferrand, Issoire et Thiers.