Question de : M. Stéphane Alaize
Ardèche (3^e circonscription) - Socialiste

M. Stéphane Alaize attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la situation des malades atteints de polyarthrite rhumatoïde. Alors qu'aucun soin approprié n'autorisait la mise en place d'une thérapie adaptée à cette maladie, de nouveaux médicaments particulièrement performants et efficaces répondant parfaitement à ce souci ont été autorisés en France (Remicade, TMF et Imbrel). La Sécurité sociale n'assurant pas leur remboursement, leur coût, dont le montant par malade avoisine une dépense annuelle entre 60 000 et 80 000 francs, est intégralement à la charge du budget des CHU qui délivrent ces médicaments. Et, malgré une rallonge le 19 juin dernier du ministère de la santé portant l'enveloppe globale à 120 MF, les hôpitaux concernés, par manque de crédits suffisants, ne peuvent pas arriver à soigner tous les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Par ailleurs, ces mêmes médicaments ont des vertus thérapeutiques pour une autre maladie particulièrement grave : la recto-colite hémorragique. Ainsi, au-delà des 60 000 personnes atteintes de la polyarthrite rhumatoïde, ce sont 30 000 personnes atteintes de recto-colite hémorragique qui attendent que leur cas soit pris en considération. En conséquence, il lui demande s'il entend dégager des moyens supplémentaires afin d'assurer un égal accès de tous les malades à ces traitements d'avenir, ou au développement de médicaments génériques adaptés à ces pathologies particulièrement graves.