Question écrite n° 6910 :
finances

11e Législature

Question de : M. François Loncle
Eure (4e circonscription) - Socialiste

M. François Loncle attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conséquences pour certaines communes du décret n° 87-854 du 11 août 1987 relatif au prix des cantines scolaires et de la demi-pension pour les élèves de l'enseignement public. Ce texte pose le principe, non contestable, d'une réglementation des prix dans ce secteur où le rôle régulateur de la concurrence ne peut jouer pleinement dans la mesure où beaucoup de parents n'ont pas d'autres choix que d'inscrire leurs enfants à la cantine de l'école. Le taux de hausse est fixé chaque année par arrêté ministériel en fonction de l'évolution des prix. Une dérogation préfectorale permettant une hausse de 5 points supplémentaire peut être accordée si la participation demandée aux parents est inférieure à la moitié du coût réel des repas. Il lui signale à titre d'exemple la situation d'une commune du département de l'Eure où le prix de revient d'un repas est de 21,70 francs et la participation demandée aux parents de 11,25 francs. Il reste à la charge de la commune une somme de 10,50 francs par repas, soit environ 8 700 francs par mois ou 80 000 francs par an, ce qui pour un village de 1 000 habitants est considérable. Aussi lui demande-t-il de lui préciser quels sont les moyens dont disposent les communes concernées pour pallier le déséquilibre budgétaire engendré par cette réglementation.

Données clés

Auteur : M. François Loncle

Type de question : Question écrite

Rubrique : Communes

Ministère interrogé : économie

Ministère répondant : économie

Dates :
Question publiée le 1er décembre 1997
Réponse publiée le 16 février 1998

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