Question écrite n° 72274 :
rythmes et vacances scolaires

11e Législature

Question de : Mme Martine Aurillac
Paris (3e circonscription) - Rassemblement pour la République

Mme Martine Aurillac attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les rythmes scolaires. Ce problème concernant la future génération a toujours fait l'objet de nombreux débats, tant les enjeux pour nos enfants sont d'importance. Après de longues concertations, il a été décidé dans certains départements, de réduire progressivement les semaines des écoliers à quatre jours au lieu de quatre jours et demi ou cinq répartis respectivement sur des semaines de cinq ou six jours. Des départements pilotes ont été choisis ou se sont portés volontaires pour la mise en place de ces nouveaux rythmes scolaires, dans les écoles primaires uniquement. Il est notable que Paris, n'a jamais participé à ce nouvel agenda primaire. Au lendemain des premiers états généraux consacrés à ce sujet, le 27 novembre 2001, il ressort une grande diversité de points de vue. Il n'a pas été question une fois encore de la semaine « à quatre jours » mais d'une réforme visant à aménager la semaine mais également la journée elle-même. En conséquence elle lui demande, dans un premier temps, combien de départements ont adopté ces nouveaux rythmes et comment ce nouvel aménagement est accueilli par les familles monoparentales et par les familles classiques dans lesquelles les deux parents travaillent (problème potentiel de garde...). Elle lui demande également de lui communiquer un bilan de ces expériences afin de savoir si de réelles améliorations (résultats scolaires, présence plus active pendant les heures de classe, concentration, assiduité...) sont constatées dans les écoles dites « à quatre jours », en comparaison avec les écoles ayant gardé une organisation du temps traditionnelle. De même, elle souhaiterait savoir s'il est favorable à une évolution où le rythme scolaire serait le produit de discussions largement décentralisées ou s'il prévoit au contraire de revenir à une unification nationale dans cette organisation. Enfin, elle lui demande quelle serait, selon lui, la solution la plus favorable pour les enfants, préoccupation majeure dans toute décision intervenant dans le domaine de l'éducation.

Données clés

Auteur : Mme Martine Aurillac

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement

Ministère interrogé : éducation nationale

Ministère répondant : éducation nationale

Dates :
Question publiée le 28 janvier 2002
Réponse publiée le 1er avril 2002

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