médecine scolaire et universitaire
Question de :
M. Daniel Feurtet
Seine-Saint-Denis (4e circonscription) - Communiste
M. Daniel Feurtet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la santé à l'école qui, faute de moyens en postes et en formation, entraîne de graves lacunes en matière de prévention et d'éducation pour la santé. Certes, la création sans précédent de 300 postes d'infirmières au budget 1998 de l'éducation nationale est une amorce de réponse aux questions et aux problèmes de santé posés par les jeunes de la maternelle à l'université et une reconnaissance de la profession d'infirmière conseillère de santé au sein du système éducatif. Cependant, ces 300 postes d'infirmières ne représentent que l'équivalent de 4 % des besoins recensés. En effet, 7 500 postes d'infirmières supplémentaires sont nécessaires au sein des établissements scolaires. Cette situation est notamment la conséquence du non-respect du plan d'urgence des lycéens en 1990 (seulement 100 postes créés sur les 2 000 promis) et du nouveau contrat pour l'école en 1994 (seulement 350 postes sur les 4 250 promis). Ainsi, aujourd'hui, seulement 5 200 infirmières conseillères de santé sont à la disposition de plus de 15 millions de jeunes de la maternelle à l'université et d'un million de personnels, soit une infirmière pour plus de 3 000 personnes. Et des milliers de collèges, de lycées, d'écoles sont sans infirmière. Il lui demande donc quelles mesures il envisage de prendre pour remédier à cette situation.
Auteur : M. Daniel Feurtet
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 1er décembre 1997
Réponse publiée le 16 février 1998