emplois jeunes
Question de :
M. Jean-Claude Abrioux
Seine-Saint-Denis (10e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean-Claude Abrioux appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la politique de recrutement des adjoints de sécurité. Initialement, en 1997, le Gouvernement envisageait la création d'un contingent total d'ADS s'élevant à quelque 20 000 hommes et femmes. Or, cet objectif n'est pas atteint puisqu'il manque à l'heure actuelle un cinquième de l'effectif prévu. Plus préoccupant, d'après un « rapport relatif à l'emploi et aux missions des adjoints de sécurité » rédigé par des fonctionnaires de l'inspection générale de l'administration et de l'inspection générale de la police nationale, « une analyse plus fine des chiffres montre que le turnover est très important (...) et que le nombre de licenciements pour inaptitude et discipline est assez élevé : 8,6 %, soit presque un sur onze parmi les ruptures de contrat ». Ces conclusions mettent en lumière l'insuffisance des moyens humains dont dispose la « police de proximité ». Il convient de souligner que les ADS devaient constituer « le coeur du dispositif destiné à faire reculer l'insécurité ». Or, force est de constater que la criminalité et la délinquance continuent de progresser. Il lui demande s'il n'aurait pas mieux valu former, depuis 1997, de vrais fonctionnaires de police plutôt que d'engager des personnes pas toujours motivées ou n'ayant pas le niveau suffisant. Il souhaite enfin savoir pourquoi les objectifs initiaux en matière de recrutement n'ont pas été atteints.
Auteur : M. Jean-Claude Abrioux
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 18 février 2002
Réponse publiée le 15 avril 2002