Question écrite n° 73630 :
restructuration

11e Législature

Question de : M. Dominique Paillé
Deux-Sèvres (4e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Dominique Paillé attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les craintes qui lui ont été exprimées par les élus des communes de La Forêt-sur-Sèvre, La Ronde, Saint-Marsault, Courlay, Saint-André-sur-Sèvre et Saint-Jouin-de-Milly concernant l'avenir de la brigade de gendarmerie de La Forêt-sur-Sèvre. Présents depuis plus d'un siècle à La Forêt-sur-Sèvre, les gendarmes ont été installés aux frais de la commune dans de nouveaux locaux, il y a une dizaine d'années. Basée au carrefour de deux grands axes de circulation, à l'entrée du bourg de La Forêt-sur-Sèvre, la brigade est parfaitement opérationnelle pour répondre aux exigences de surveillance, de sécurité et d'interventions rapides. Composée jusqu'alors de six gendarmes, cette brigade ne cesse de voir son effectif diminuer. Aujourd'hui, ils ne sont plus que quatre (trois gendarmes et un gendarme adjoint). Par ailleurs, depuis peu, la brigade a été rattachée à Bressuire. La présence des gendarmes sur leur territoire d'affectation première en est fortement diminuée. Ces faits amènent les maires concernés à craindre la disparition pure et simple de cette brigade. Pourtant, il ne faut pas méconnaître un certain nombre de réalités qui ne sauraient être cachées du seul fait que le département des Deux-Sèvres figure en fin de liste en termes de délinquance : les statistiques de janvier 2002 sur La Forêt et Courlay démontrent une augmentation importante des accidents graves de la circulation, dus à l'alcool au volant ; de plus, la commune de Cerizay, limitrophe, est devenue en 2001, le site de nombreux délits (voitures brûlées, coups et blessures sur la voie publique...) ; et, enfin, la commune de La Forêt-sur-Sèvre a elle-même connu des actes d'incivilités dus à de très jeunes, habitant la commune et les communes environnantes, les gendarmes et les élus ont donc travaillé en étroite concertation pour rencontrer les parents concernés et limiter les dégâts. Ces événements, peu graves au regard de ce qui se passe ailleurs, ont révélé l'incapacité actuelle des parents à faire respecter par leurs propres enfants le minimum de savoir-vivre en société. C'est pourquoi il lui demande les mesures qu'il compte prendre pour laisser, d'une part, en place la brigade de gendarmerie de La Forêt-sur-Sèvre et pour, d'autre part, s'assurer de son avenir auprès des élus et des familles concernées.

Données clés

Auteur : M. Dominique Paillé

Type de question : Question écrite

Rubrique : Gendarmerie

Ministère interrogé : défense

Ministère répondant : défense

Dates :
Question publiée le 4 mars 2002
Réponse publiée le 6 mai 2002

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