bétail
Question de :
M. André Aschieri
Alpes-Maritimes (9e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert
M. André Aschieri attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences des souffrances des animaux sur les agriculteurs. A l'exemple de la filière porcine, la rationalisation de la production a conduit, entre 1968 et 1997, à une augmentation du cheptel moyen de 12 porcs à 700 avec une concentration des exploitations. La durée de l'allaitement a ainsi baissé de 48 à 26 jours, l'intervalle entre le sevrage des porcelets et la saillie s'est trouvé réduit de la moitié, et le temps de travail consacré à l'animal a été divisé par huit. L'agriculteur a, de plus en plus, appris à vivre dans un univers infernal, dans une atmosphère sombre et étouffante, imprégnée de poussières et de gaz toxiques, emplie des cris des bêtes et du bruit des machines... Cette déshumanisation de la profession d'agriculteur fait qu'aujourd'hui le volume des offres d'emplois dans la filière porcine est deux fois supérieur à la demande. Il aimerait connaître son sentiment sur cette situation et savoir si cette rationalisation n'a pas atteint ses limites, ce qui pourrait nous amener à entamer une nouvelle réflexion sur le métier d'agriculteur éleveur, incluse dans une relation plus étroite entre l'homme et l'animal.
Auteur : M. André Aschieri
Type de question : Question écrite
Rubrique : Élevage
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture, alimentation et pêche
Date :
Question publiée le 15 avril 2002