psychologues
Question de :
M. Dominique Paillé
Deux-Sèvres (4e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Dominique Paillé attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les préoccupations des psychologues hospitaliers. Intervenant dans de nombreux services psychiatrie adulte, pédopsychiatrie, long séjour, services pour les toxicomanes, neuropsychiatrie, etc., le psychologue hospitalier a pour mission première d'analyser avec le patient la souffrance psychique dont il lui fait part. A sa formation initiale (DESS de psychologue), s'ajoute une formation continue obligatoire et il doit également se soumettre à un travail personnel important. Eu égard au niveau d'étude requis, au développement des compétences demandées et à l'investissement financier que cela exige, la rémunération du psychologue lui paraît elle convenable, légitime, acceptable (salaire net mensuel de 1 676,94 euros [11 000 francs] au cinquième échelon après sept années d'expérience) ? La convention 1966 qui s'applique dans un certain nombre d'établissements sanitaires éducatifs et sociaux du secteur associatif ne le pense pas puisque la grille indiciaire a été modifiée et le salaire réévalué. Si la psychologie investit les média, les psychologues font peu de bruit, à la fois parce qu'ils sont en nombre restreint mais aussi peut être parce qu'ils ne sont pas toujours bien organisés pour se faire entendre. La plupart pourtant n'accepte plus cet état de fait et espère que l'hôpital public reconsidérera la carrière du psychologue comme le secteur associatif a su et voulu le faire. Il lui demande s'il envisage de prendre des mesures pour répondre aux légitimes inquiétudes de ces professionnels, qui participent au bon fonctionnement du service public de santé, afin de réduire les écarts constatés avec le secteur privé et de leur offrir une meilleure reconnaissance de leur mission.
Auteur : M. Dominique Paillé
Type de question : Question écrite
Rubrique : Fonction publique hospitalière
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 29 avril 2002