véhicules électriques
Question de :
M. Patrice Martin-Lalande
Loir-et-Cher (2e circonscription) - Rassemblement pour la République
Le développement de l'usage des véhicules électriques se réalise trop lentement malgré les importants progrès techniques accomplis par notre industrie automobile. Le financement de cette innovation reste peu incitatif. Le Gouvernement ne pourrait-il pas ouvrir plus largement l'accès au Prédit pour nos constructeurs de voitures électriques alors que ce fonds est trop exclusivement réservé aux transports en commun ? Le marché de la voiture électrique pourrait être considérablement élargi si l'acheteur public modifiait son comportement traditionnel. Un nombre important de véhicules de l'Etat, des collectivités territoriales et des services publics ne sont en fait utilisés chaque jour que pour des distances n'excédant pas 60 à 70 kilomètres, c'est-à-dire dans les limites d'utilisation d'un véhicule électrique. Pour quelles raisons l'acheteur public ne donnerait-il pas l'exemple d'une rationalisation de son parc automobile ? En effet, le développement ainsi donné au marché des véhicules électriques permettrait de faire baisser significativement les coûts de production induisant ainsi une nouvelle demande privée actuellement découragée par le surcoût apparent d'achat. L'acheteur public doit intégrer dans ses calculs à la fois les économies d'entretien et de consommation qui compensent le surcoût d'achat et les résultats bénéfiques pour la collectivité nationale d'une réduction des pollutions et des carburants importés. M. Patrice Martin-Lalande demande à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement quelle action les pouvoirs publics peuvent mener en ce sens.
Auteur : M. Patrice Martin-Lalande
Type de question : Question écrite
Rubrique : Automobiles et cycles
Ministère interrogé : équipement et transports
Ministère répondant : industrie
Dates :
Question publiée le 15 décembre 1997
Réponse publiée le 23 février 1998