énergie nucléaire
Question de :
M. Jean de Gaulle
Paris (8e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean de Gaulle alerte M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur les lourdes conséquences économiques et financières de la décision du Gouvernement de fermer prochainement la centrale nucléaire de production d'électricité prototype de Creys-Malville. Outre le caractère peu démocratique de cette décision qui fut prise sans concertation préalable, il regrette son coût financier élevé, qui dépassera les 15 milliards de francs, sans compter l'indemnisation de nos partenaires étrangers et les mesures de reconversion qui seront nécesaires. Il s'en étonne d'autant plus que, jusqu'en 2001, le maintien en service de Superphénix n'aurait rien coûté en termes d'exploitation puisque sa production électrique couvre ses frais de fonctionnement alors que la non-utilisation de la charge nucléaire placée actuellement dans le coeur du générateur et de celle qui a d'ores et déjà été préparée pour la remplacer occasionnera d'importantes dépenses supplémentaires. Soucieux d'une bonne gestion des finances publiques, il lui demande donc de bien vouloir envisager de reporter de plusieurs années la fermeture définitive de cette centrale.
Auteur : M. Jean de Gaulle
Type de question : Question écrite
Rubrique : Énergie et carburants
Ministère interrogé : industrie
Ministère répondant : industrie
Dates :
Question publiée le 22 décembre 1997
Réponse publiée le 23 février 1998