médecine scolaire et universitaire
Question de :
M. Jean-Paul Dupré
Aude (3e circonscription) - Socialiste
M. Jean-Paul Dupré expose à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie que le rapport présenté à Lille en juin dernier par le Haut Comité de santé publique laisse apparaître que l'état de santé des jeunes est alarmant. Ce texte révèle en particulier l'importance de « troubles psychiques mineurs » (anxiété, tension nerveuse, difficultés à se concentrer, etc.). Indice révélateur, la France est en troisième position, après la Suisse et la Belgique francophone, pour la prise de somnifères dès l'âge de treize-quinze ans et 7 % des élèves de onze à dix-neuf ans se disent « déprimés » et ont déjà fait une tentative de suicide. Les adolescents se plaignent aussi souvent de douleurs, fatigue et troubles du sommeil. Le rapport du HCSP révèle par ailleurs que les traumatismes divers sont en hausse constante chez les jeunes. Quant au taux de myopie, il est passé de 7 % à 17,6 % entre 1987 et 1993. Face à cette situation préoccupante, le HCSP propose notamment d'améliorer l'éducation à la santé des enfants et des adolescents eux-mêmes. Ce qui suppose une plus grande sensibilisation des enseignants à ces problèmes, mais aussi la poursuite du renforcement des moyens de l'éducation nationale en matière de postes d'infirmière et de médecin scolaire afin de favoriser la mise en oeuvre d'une véritable politique de prévention et de promotion de la santé. Il lui demande quelles mesures il envisage de prendre dans ce domaine.
Auteur : M. Jean-Paul Dupré
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 12 janvier 1998
Réponse publiée le 13 avril 1998