Question de : M. Alain Veyret
Lot-et-Garonne (1^re circonscription) - Socialiste

M. Alain Veyret attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie au sujet des frais d'inscription aux concours qui dans certains cas peuvent pénaliser les enfants d'origine modeste. Ainsi prenons l'exemple d'élèves d'une classe de seconde, en sciences médico-sociales. Beaucoup d'entre eux se destinent à des carrières dans les domaines paramédicaux. Pour cela, il leur sera nécessaire de passer plusieurs concours pour espérer réussir. Or, dans ces classes, se retrouvent souvent des adolescents issus de milieux modestes, qui ne peuvent envisager de poursuivre de longues études et pour qui l'entrée dans la vie active doit s'opérer très rapidement et avec les garanties de services les plus grandes possibles. De ce fait, la réussite à des concours d'entrée dans des écoles d'infirmières constitue une issue fortement espérée. Si elle dépend du travail fourni, la multiplication des possibilités en tentant sa chance à plusieurs concours, demeure malgré tout un facteur de succès non négligeable. Cela a pour conséquence que les coûts d'inscription à ces épreuves peuvent représenter des sommes importantes au regard des revenus des familles dont sont issus les jeunes, il y a donc là une source d'inégalités réelles. Il lui demande s'il ne serait pas opportun de faire bénéficier de la gratuité des inscriptions aux différents concours les jeunes élèves issus de l'enseignement secondaire.