TOM : Wallis-et-Futuna
Question de :
M. Victor Brial
Wallis-et-Futuna (1re circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Victor Brial attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'outre-mer sur les conséquences néfastes pour Wallis-et-Futuna de la réforme du service national prévue par la loi de programmation militaire. Aujourd'hui, de nombreux jeunes métropolitains choisissent de s'acquitter de leurs obligations militaires sur le territoire dans le cadre du Volontariat à l'assistance technique (VAT). Dentistes, kinésithérapeutes, manipulateurs-radio, ingénieurs, etc., ce sont ainsi des dizaines de diplômés que l'on retrouve chaque année dans le service de santé, des travaux publics et de l'économie rurale de l'archipel. Ils y remplissent souvent un rôle essentiel, au point de devenir un chaînon vital de l'équipe constituée. Outre leur fonction économique de soutien de la consommation, ces jeunes sont également un facteur d'intégration des diverses couches de la population. Or la professionnalisation des armées et la disparition du service militaire dans sa forme actuelle risquent de menacer cet équilibre. C'est pourquoi il souhaiterait savoir comment il envisage de gérer cette situation et s'il est dans ses intentions de créer dès 1999 une ligne budgétaire compensatoire, compte tenu du coût supplémentaire qu'entraînera, au terme de la réforme engagée, le recrutement de personnels à diplômes équivalents sur le territoire.
Auteur : M. Victor Brial
Type de question : Question écrite
Rubrique : Outre-mer
Ministère interrogé : outre-mer
Ministère répondant : outre-mer
Dates :
Question publiée le 9 février 1998
Réponse publiée le 16 mars 1998