A 55
Question de :
M. Michel Vaxès
Bouches-du-Rhône (13e circonscription) - Communiste
M. Michel Vaxes interroge Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnementsur les nuisances générées par le trafic routier de la route nationale RN 658. L'autoroute A 55 est interrompue après le franchissement du chenal de Caronte sur la commune de Martigues. Elle se prolonge ensuite vers Fos-sur-Mer, Arles et Salon par la RN 568 à quatre voies au travers des urbanisations de Martigues/Croix-Sainte et de Port-de-Bouc coupant en deux, et enclavant des quartiers de logements sociaux qui cumulent ainsi les difficultés sociales, leur éloignement des équipements publics (collèges, stades, écoles, ...) et les nuisances générées par le trafic routier (moyenne annuelle : 45 000 véhicules jours, 55 000 l'été dont plus du tiers sont des camions dont certains transportent des matières très dangereuses). La RN 568 entre Martigues et Fos-sur-Mer sur moins de 5 kilomètres de long est l'un des tronçons routiers les plus dangereux de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La RN 568 est la seule voie de communication entre les complexes pétrochimiques et portuaires de Martigues et Fos-sur-Mer où plus de 20 établissements sont soumis à la directive SEVESO. Dans l'éventualité d'un accident majeur, l'acheminement rapide des secours par cette seule route s'avérerait très problématique. Le prolongement de l'A 55 est aussi une nécessité économique pour assurer la continuité autoroutière entre Marseille, le port de Fos, Salon et Arles. Il constitue à moindre coût (350 MF, le conseil général s'est déjà positionné pour un tiers) à court terme une solution de désenclavement de l'agglomération marseillaise sur l'axe méditerranéen entre l'Italie et l'Espagne. Il lui demande les mesures qu'elle envisage pour réaliser ce désenclavement.
Auteur : M. Michel Vaxès
Type de question : Question orale
Rubrique : Voirie
Ministère interrogé : aménagement du territoire et environnement
Ministère répondant : équipement et transports
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 1er octobre 1997