Question orale n° 1371 :
ligne des Coquetiers

11e Législature

Question de : M. Alain Calmat
Seine-Saint-Denis (12e circonscription) - Socialiste

Le 4 novembre 1999, M. Alain Calmat interrogeait M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le projet de requalification de la ligne des Coquetiers, ligne vétuste et dangereuse, sur le rééquilibrage en termes de transports dans le département de la Seine-Saint-Denis et sur la nécessité de désenclaver les villes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil. Il avait été alors donné l'assurance que le projet serait inscrit au prochain contrat de plan Etat-région Ile-de-France pour un montant de 250 millions de francs, dont 125 millions de francs de l'Etat. Ce projet est une chance pour l'est du département de la Seine-Saint-Denis et pour de nombreuses communes, mal desservies par les transports en commun. Une chance donnée à RFF et à la SNCF d'optimiser un nouveau moyen de transport exemplaire, d'en faire une vitrine technologique, l'expression d'un savoir-faire. C'est surtout un moyen exemplaire de faire de cette requalification un modèle d'aménagement et d'utilisation de nouvelles technologies ferroviaires parfaitement intégrées dans une zone très fortement urbanisée, une traduction concrète du plan de déplacements urbains de la région Ile-de-France. Depuis plusieurs mois, le syndicat des transports d'Ile-de-France a la charge du suivi de l'élaboration du schéma de principe relatif à l'aménagement de la ligne par RFF et la SNCF. Ce projet est laissé aux mains des spécialistes techniques qui relèguent toutes les questions fondamentales liées à l'intégration urbaine au second plan. En effet, le projet tel que présenté par RFF est un train-tram, où priorité est donnée au train sur toutes les autres modalités de déplacement, ce qui ne correspond pas à la volonté des élus. Or, beaucoup d'incertitudes demeurent alors même que le projet technique avance. Elles concernent en particulier la suppression ou non des passages à niveau et leur transformation en carrefours à feux, le développement des traversées piétonnes et cyclistes, les modalités de rétrocession des emprises et les délaissés de quais, le doublement de la voie sur chaque section où ce doublement est possible, la prise en compte des extensions futures vers Roissy et le plateau de Clichy-sous-Bois/Montfermeil. Toutes ces questions sont fondamentales car elles conditionnent la future insertion de la ligne dans le paysage urbain. Il le remercie des solutions qu'il pourra leur apporter.

Données clés

Auteur : M. Alain Calmat

Type de question : Question orale

Rubrique : Transports ferroviaires

Ministère interrogé : équipement et transports

Ministère répondant : équipement et transports

Date : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue au Journal officiel du 21 mai 2001

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