Question de : M. Alain Clary
Gard (1^re circonscription) - Communiste

En avril 1995 est né à Nîmes un collectif d'associations baptisé Rakan (Regroupement d'associations kulturelles et artistiques nîmois), investissant des locaux désaffectés. En avril 1996, le collectif obtient la jouissance à titre gratuit d'un bâtiment dans un quartier proche du centre-ville. Six mois de travaux réalisés par les membres du collectif permettront alors d'ouvrir les lieux. Conscients que l'état des locaux ne répond pas aux normes de sécurité et d'accueil du public, le Rakan met cependant tout en oeuvre pour développer son activité artistique. La place et l'intérêt d'une structure comme le Rakan à l'échelle locale, mais aussi régionale, nationale (pôle musiques actuelles) et internationale (pôle bijou contemporain et Ensemble Mora Vocis) ne sont plus à prouver. Le Rakan veut rester un espace ouvert aux initiatives locales de groupes, de structures ou d'individus, par un accompagnement et une disponibilité réelle (planification des concerts, d'expositions et de performances). A la recherche d'un nouveau lieu, le Rakan est sommé par la municipalité de Nîmes d'évacuer les locaux qu'il occupe actuellement, dès le 2 janvier 2002. M. Alain Clary souhaiterait connaître les intentions de M. le secrétaire d'Etat au patrimoine et à la décentralisation culturelle en matière de soutien, à la fois à court terme - faute de quoi l'activité du Rakan serait gravement compromise - et à moyen terme, en lui permettant de disposer d'un lieu de qualité propice à la création et à la diffusion.