Question orale n° 376 :
maintien

11e Législature

Question de : M. Pierre Carassus
Seine-et-Marne (3e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert

M. Pierre Carassus indique à Mme la ministre de la culture et de la communication que, dans sa circonscription, s'est tenue, du 1er au 4 mai, en plein air, une des plus importantes rave parties d'Europe, regroupant plus de 15 000 jeunes. Le département de Seine-et-Marne semble faire l'objet d'une prolifération de ces manifestations. Véritable phénomène de mode, les rave parties sont la majeure partie du temps organisées de façon illégale en plein champ ou dans des usines désaffectées, ce qui pose divers problèmes. Si ces grands « rassemblements musicaux » sont souvent préparés depuis plusieurs mois, leur lieu de destination finale n'est connu que quelques heures auparavant, ce qui rend difficile le travail des forces de police et de gendarmerie et celui des élus locaux qui doivent anticiper les nuisances générées. Ces jeunes viennent souvent à ces concerts dans un esprit bon enfant et avec la seule envie de faire la fête. Cependant, force est de constater qu'une multitude de nuisances apparaissent : nuisances sonores mais aussi difficultés de circulation et amoncellement de déchets. On peut tout autant s'inquiéter de l'absorption durant ces soirées de pilules d'ectasy, même s'il ne faut pas généraliser ce problème à l'ensemble des participants. Il lui demande s'il faut interdire ces rassemblements ou au contraire les autoriser dans des lieux appropriés ce qui permettrait de mieux juguler les problèmes et si, dans ce cas, il ne serait pas judicieux d'envisager un dispositif législatif permettant de mettre en oeuvre des mesures de rétorsion et des pénalités fortes propres à décourager les organisateurs de toute rave party clandestine.

Données clés

Auteur : M. Pierre Carassus

Type de question : Question orale

Rubrique : Ordre public

Ministère interrogé : culture et communication

Ministère répondant : culture et communication

Date : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue au Journal officiel du 27 mai 1998

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