Question orale n° 424 :
autoroutes

11e Législature

Question de : M. Pierre Cohen
Haute-Garonne (3e circonscription) - Socialiste

M. Pierre Cohen attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la question des péages autoroutiers en milieu urbain. Le développement des grandes agglomérations a induit une hausse considérable des déplacements pendulaires qui se font essentiellement en voiture car la politique des transports en commun et des pistes cyclables au cours de ces dernières années n'a pas été assez soutenue par les pouvoirs publics et les collectivités territoriales. La physionomie des entrées de ville a ainsi été modelée par le phénomène du « tout voiture » et seuls des projets de requalification urbaine de qualité permettront de réhabiliter le lien social dans ces zones. En outre, l'absence de gratuité de certains tronçons autoroutiers pénalise les nouvelles zones d'activités, les couches sociales les moins aisées, les travailleurs soumis à la flexibilité et entraîne des effets discriminatoires sur le territoire national. L'agglomération toulousaine n'échappe pas à ce phénomène avec le péage du Palays sur l'autoroute A 61, contre lequel se sont fortement mobilisés les usagers, les riverains, de nombreux élus et des associations de défense regroupées au sein d'une coordination qui ont adressé à la préfecture de la Haute-Garonne un plan d'ensemble sur la base du déplacement du péage à une quinzaine de kilomètres environ. Face au désengagement de l'Etat, il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement pourrait engager pour rétablir l'égalité entre les citoyens, faciliter leur libre circulation dans les agglomérations urbaines et sa position au regard des péages urbains, et plus particulièrement en ce qui concerne le péage sud-est de l'autoroute A 61.

Données clés

Auteur : M. Pierre Cohen

Type de question : Question orale

Rubrique : Voirie

Ministère interrogé : équipement et transports

Ministère répondant : équipement et transports

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 10 juin 1998

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