médecine scolaire et universitaire
Question de :
M. Jean Pontier
Ardèche (2e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert
De l'école maternelle à l'université, il est des besoins non satisfaits, des exigences non résolues. En effet, au nombre des missions qui incombent à l'Etat qui peut y répondre par le biais de l'éducation nationale, figure celle de la santé des enfants. Outre les questions de malnutrition qui sont souvent soulevées, il n'est pas rare de constater des mauvais traitements physiques et des questions plus graves encore. Les enseignants sont vigilants et signalent tout cas qui le mérite. Toutefois, un enseignant n'a pas reçu de formation médicale ; ce n'est ni un médecin, ni un infirmier. De même, il est patent que les élèves ont une enfance et une adolescence beaucoup plus tendues que les générations passées. L'insécurité justement dénoncée par les ministres compétents est un phénomène qui existe aux sorties des établissements et qui peut traumatiser des enfants déjà fragiles. Devant toutes ces données, M. Jean Pontier demande à M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie de bien vouloir lui indiquer les dispositions budgétaires et réglementaires que le Gouvernement compte proposer pour permettre que, sinon tous, du moins ceux des établissements scolaires dont les besoins s'avéreraient les plus importants soient dotés d'un poste d'infirmière.
Auteur : M. Jean Pontier
Type de question : Question orale
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Date : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue au Journal officiel du 2 décembre 1997