entreprises d'insertion
Question de :
M. William Dumas
Gard (5e circonscription) - Socialiste
M. William Dumas attire l'attention de Mme la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité sur les inquiétudes des entreprises d'insertion quant à la baisse des crédits destinés à l'insertion par l'activité économique. Les entreprises d'insertion accomplissent un travail de qualité au quotidien et jouent un rôle important dans la lutte contre l'exclusion en proposant des contrats de travail à des personnes éloignées de l'emploi. Dans la région Languedoc-Roussillon, il y a trente-six entreprises d'insertion par la production ou par le travail temporaire, qui représentent 1 097 salariés. En 2005, il y a eu la création de sept nouvelles entreprises d'insertion, et plusieurs projets sont à l'étude. C'est l'efficacité des entreprises d'insertion dans la lutte contre le chômage qui conduit à prévoir une forte augmentation du nombre de postes d'insertion dans le plan de cohésion sociale. La baisse des crédits de l'État ne permet pas, non seulement, d'envisager la poursuite de ce développement, mais fait également craindre que le niveau actuel des postes d'insertion ne puisse pas être maintenu. Cette décision financière est par ailleurs totalement incohérente avec les déclarations du Gouvernement sur la priorité donnée à l'insertion par l'économique. En conséquence, il lui demande s'il compte revenir à des enveloppes financières permettant d'augmenter le nombre de postes d'insertion et de retrouver les crédits du fonds départemental d'insertion nécessaires à l'accompagnement des entreprises.
Réponse publiée le 9 janvier 2007
L'attention du Gouvernement a été appelée sur le montant des crédits d'État consacrés aux entreprises d'insertion (El). Le soutien aux entreprises d'insertion, qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le chômage menée par le Gouvernement, est prioritaire et leur effort pour développer un outil d'accès à l'emploi efficace aux services de ceux qui sont les plus éloignés du marché du travail doit être accompagné par l'État. La loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale prévoit une hausse sur cinq ans du nombre de postes conventionnés répartie comme suit (en nombre de postes conventionnés chaque année) :
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 |
---|---|---|---|---|
13 000 | 14 000 | 15 000 | 15 000 | 15 000 |
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 |
---|---|---|---|---|
13,4 | 18 | 21 | 21 | 21 |
Auteur : M. William Dumas
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : cohésion sociale et parité
Ministère répondant : cohésion sociale et parité
Dates :
Question publiée le 18 juillet 2006
Réponse publiée le 9 janvier 2007