Question écrite n° 100982 :
Moyen-Orient

12e Législature

Question de : M. Michel Bouvard
Savoie (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Michel Bouvard attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les tensions croissantes entre Israël et la Palestine et sur l'engrenage de la violence à nouveau enclenché puisqu'à l'enlèvement condamnable d'un soldat israélien répondent des actions de guerre d'Israël notamment à Gaza. Il souhaite donc connaître les initiatives que le Gouvernement entend prendre pour favoriser d'abord le retour à une situation normale mais aussi, à moyen, terme, pour obtenir le respect des résolutions de l'ONU sur l'évacuation des territoires occupés et sur l'arrêt de la construction illégale du mur à Jérusalem.

Réponse publiée le 17 octobre 2006

L'actuelle crise au Proche-Orient constitue un sujet de grave préoccupation. La priorité de la communauté internationale doit être aujourd'hui de favoriser un processus de désescalade qui passe nécessairement par la libération du soldat israélien enlevé, la fin des tirs de roquettes vers Israël et la fin des opérations militaires menées par Israël dans la bande de Gaza. La libération des ministres et parlementaires palestiniens arrêtés par Israël constitue également un point essentiel de la résolution de la crise actuelle. La France est pleinement mobilisée autour de ces objectifs et maintient un contact régulier et actif avec l'ensemble des acteurs concernés. Il ne peut y avoir d'issue militaire au conflit israélo-palestinien et seul un processus politique permettra de progresser vers l'établissement de la paix dans la région. Nous restons très préoccupés par la poursuite de la politique israélienne de colonisation en territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est, par le tracé de la barrière de séparation, qui contrevient à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice et à la résolution ES-10/15 de l'Assemblée générale. Nous réaffirmons constamment aux deux parties la nécessité de s'abstenir de toute démarche ou action unilatérale qui préjugerait les résultats des négociations sur le statut final et menacerait la viabilité de la solution des deux Etats. La France continuera à faire entendre sa voix, avec constance et fermeté, pour dire le droit et appeler à la mise en oeuvre des mesures indispensables au règlement durable du conflit.

Données clés

Auteur : M. Michel Bouvard

Type de question : Question écrite

Rubrique : Politique extérieure

Ministère interrogé : affaires étrangères

Ministère répondant : affaires étrangères

Dates :
Question publiée le 25 juillet 2006
Réponse publiée le 17 octobre 2006

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