Question écrite n° 106492 :
aide médicale urgente

12e Législature

Question de : Mme Bérengère Poletti
Ardennes (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

Mme Bérengère Poletti attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la mort subite. En effet, quasiment imprévisible, « la mort subite est une manifestation soudaine de problèmes cardiaques le plus souvent insoupçonnés ». Ces « accidents » tuent 40 000 personnes chaque année et le décès « intervient en moins d'une heure après le début de symptômes évocateurs d'une ischémie (défaut d'irrigation) du muscle cardiaque (douleur dans la poitrine, essoufflement...) ». Seules les manoeuvres de réanimation en urgence permettent de sauver la personne. Si le choc électrique intervient dans les trois minutes, la vie peut être sauvée. Cependant, seules 2 % des victimes sont traitées à temps. Dans certaines agglomérations, les efforts entrepris permettent dorénavant de sauver 8 % des personnes. L'utilisation rapide d'un défibrillateur externe permettrait de sauver un plus grand nombre de personnes de part une utilisation quasi immédiate. Aussi, il semblerait intéressant de développer la présence de défibrillateurs externes dans les bâtiments publics afin d'intervenir au plus vite, mais aussi la formation des personnels, indispensabl, à l'utilisation de ces matériels. En conséquence, il lui serait agréable de connaître la position du Gouvernement quant à la mort subite, d'une part, et de savoir s'il compte développer, dans les bâtiments publics, la présence de défibrillateurs externes ainsi que la formation à ce type d'appareils, d'autre part.

Réponse publiée le 5 décembre 2006

Le ministre de la santé et des solidarités est conscient des progrès qu'une large utilisation des défibrillateurs cardiaques externes peut apporter aux victimes d'une crise cardiaque. Il envisage de modifier le décret n° 98-239 du 27 mars 1998 modifié fixant les catégories de personnes non médecins habilitées à utiliser un défibrillateur semi-automatique, en étendant leur utilisation aux professionnels de santé et aux personnes ayant suivi une formation préalable. À cet effet, il a demandé à l'AFSSAPS de lui fournir une expertise sur les modalités d'utilisation afin de définir les opérations à effectuer sur les deux types de défibrillateurs, semi-automatiques et automatiques, trouvés sur le marché.

Données clés

Auteur : Mme Bérengère Poletti

Type de question : Question écrite

Rubrique : Santé

Ministère interrogé : santé et solidarités

Ministère répondant : santé et solidarités

Dates :
Question publiée le 10 octobre 2006
Réponse publiée le 5 décembre 2006

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