Réponse publiée le 28 novembre 2006

L'honorable parlementaire souligne à juste titre la vocation de l'État d'Israël, qui rassemble un grand nombre de francophones, à adhérer, le moment venu, à l'Organisation internationale de la francophonie. Lors de la visite d'État du Président Moshé Katsav à Paris du 16 au 20 février 2004, le Président de la République a rappelé clairement que la France souhaitait l'adhésion d'Israël à la francophonie. Sur cette base et en attendant que les conditions politiques d'une adhésion d'Israël soient réunies, notre pays a favorisé le rapprochement de ce pays avec les réseaux francophones. L'université de Tel-Aviv a ainsi adhéré en 2005 à l'Agence universitaire de la francophonie. L'université de Netanya envisagerait également de présenter une demande d'adhésion. À son tour, le Forum francophone des affaires a enregistré l'adhésion du patronat israélien. Par ailleurs, la France a développé activement, sur le plan bilatéral, de nombreuses initiatives susceptibles de conforter et promouvoir la francophonie en Israël : ouverture d'un nouvel Institut français à Tel-Aviv, accompagnée d'importantes manifestations culturelles ; organisation à Paris, le 18 décembre 2003, dans le cadre du Groupe de haut niveau franco-israélien, du premier Forum franco-israélien pour la jeunesse ; colloques du Forum des intellectuels des deux pays depuis mai 2004 ; mise en place, dans le domaine scientifique, d'une nouvelle organisation de la coopération scientifique et de recherche autour d'un haut conseil scientifique franco-israélien ; lancement le 15 mai 2006 à l'Assemblée nationale, par le Premier ministre et son homologue M. Ehud Olmert, de la Fondation France Israël dont l'idée avait été conçue par le Président de la République et l'ancien Premier ministre Ariel Sharon et qui a organisé du 15 au 21 mai 2006, la « Semaine de l'amitié franco-israélienne ».