professions de santé
Question de :
Mme Jacqueline Fraysse
Hauts-de-Seine (4e circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains
Mme Jacqueline Fraysse souhaite attirer l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la pénurie de médecins généralistes dans certaines régions et quartiers. Selon l'association nationale des étudiants en médecine de France, ce sont en effet 686 postes d'internes en médecine générale qui manqueront cette année et qui s'ajouteront aux 1 500 postes non pourvus en 2004 et 2005. Cette désaffection résulte pour une grande part de la perception négative qu'ont les étudiants de la médecine générale discipline non officiellement reconnue à l'université. Elle demande donc quand sera mise en place la filière universitaire de médecine générale unanimement réclamée par les différents syndicats de médecins généralistes et promise début septembre par M. le ministre. Dans le cadre de cette filière universitaire, elle demande que soit mis en place un stage de médecine générale pendant le deuxième cycle des études de médecine et que soient rapidement titularisés des professeurs associés de médecine générale.
Réponse publiée le 2 janvier 2007
Dans son discours du 25 janvier 2006 relatif au défi de la démographie des professions de santé, le ministre de la santé et des solidarités souligne son attachement à un égal accès aux soins sur le territoire national ainsi que l'importance qu'il accorde à ce que les étudiants en médecine découvrent au plus tôt cette spécialité qu'est devenue la médecine générale. L'arrêté du 23 novembre 2006 met en place un stage de médecine générale dès la quatrième année des études de médecine. Son contenu a été approuvé par les représentants des étudiants. Les rémunérations de ces étudiants seront prises en charge sur des crédits d'État puisque les émoluments versés par les centres hospitaliers universitaires aux externes effectuant un stage de médecine générale seront remboursés aux CHU. Enfin, les sujets touchant à l'organisation des universités, comme l'utilisation de la visioconférence, relèvent de l'autonomie de chaque établissement universitaire.
Auteur : Mme Jacqueline Fraysse
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé et solidarités
Dates :
Question publiée le 17 octobre 2006
Réponse publiée le 2 janvier 2007