affaires étrangères : services extérieurs
Question de :
M. Francis Falala
Marne (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Francis Falala appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les propositions inscrites dans le rapport d'information sur les services de l'État à l'étranger présentés par MM. Eric Woerth et Jérôme Chartier. Parmi celles-ci, les auteurs proposent notamment d'intégrer au sein de l'opérateur Cultures France, dans un premier temps à titre expérimental, les centres et instituts culturels ainsi que les alliances françaises, et de réduire à une seule dénomination le nombre d'appellations des établissements à autonomie financière, pour le réseau culturel. Aussi, il souhaite connaître son sentiment et ses intentions relativement à cette proposition.
Réponse publiée le 30 janvier 2007
L'objectif que s'est fixé le ministère des affaires étrangères en créant l'agence Cultures France, par fusion de l'Association française d'action artistique et de l'Association pour la diffusion de la pensée française, est de fédérer les principaux opérateurs culturels dont il a la tutelle afin de leur donner plus d'efficacité et de visibilité. L'agence Cultures France a pour vocation de travailler étroitement avec le réseau culturel français à l'étranger dans le cadre de manifestations culturelles de toute nature. Dans le cadre de cette réforme, il avait été envisagé d'intégrer dans le périmètre de l'agence les centres et instituts culturels français à l'étranger, ainsi que les Alliances françaises afin d'unifier l'ensemble du réseau comme le suggèrent à leur tour MM. Woerth et Chartier. Le schéma prévu consistait à se rapprocher autant que possible des modèles du British Council ou du Goethe Institut, qui sont tous deux de grandes agences intégrées combinant des établissements à l'étranger et des centres opérationnels nationaux. Toutefois, des difficultés sont apparues dans la phase préparatoire de cette réforme, liées notamment au statut des Alliances françaises, qui sont des associations de droit local. Gérées par des conseils d'administration locaux, les Alliances françaises bénéficient de ce fait d'une grande souplesse d'action et de liens forts avec la société civile. Les établissements à autonomie financière ont généralement plus de moyens humains et financiers et traduisent plus directement les orientations de l'État. La politique globale de communication pourrait bénéficier, en revanche, d'une signature unique car les appellations multiples que portent les établissements en limitent la visibilité. Une réflexion est en cours sur ce point, sachant que le sigle Cultures France reste à ce stade réservé à l'agence culturelle.
Auteur : M. Francis Falala
Type de question : Question écrite
Rubrique : Ministères et secrétariats d'état
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 24 octobre 2006
Réponse publiée le 30 janvier 2007