Question écrite n° 111087 :
police et gendarmerie

12e Législature

Question de : M. Jean-Luc Warsmann
Ardennes (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Jean-Luc Warsmann prie M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, de bien vouloir lui faire connaître le nombre de policiers, gendarmes et CRS qui ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions, chaque année depuis 2002.

Réponse publiée le 13 mars 2007

Les tableaux suivants retracent, pour l'un, le nombre de fonctionnaires de police blessés en service ou en mission de police et, pour l'autre, le nombre de gendarmes blessés en service.

2002 2003 2004 2005 2006
Policiers, hors CRS, blessés en mission de police 3 905 3 592 3 569 3 992 4 242
Policiers, hors CRS, blessés en service 4 809 4 900 5 024 5 084 5 133
CRS blessés en mission de police 222 162 273 254 469
CRS blessés en service 645 481 892 1 046 1 028
Total 9 581 9135 9 758 10 376 10 872
Ces statistiques prennent en compte toutes les blessures qui ont entraîné au moins une journée d'interruption temporaire de travail (ITT). Elles comptabilisent tant les blessures survenues dans l'exercice de missions confiées par le chef de service (service commandé ou opération de police) que celles survenues sur le trajet domicile-travail ou pendant les heures de service (blessures dites « en service »). Depuis 2002, le ministre de l'intérieur mène une action résolue pour mieux protéger les policiers à l'occasion de l'exercice de leurs missions. L'équipement a été amélioré et certaines techniques d'intervention ont été redéfinies (appui des CRS en renfort des services territoriaux par exemple). Enfin, le soutien psychologique et matériel a été accru en cas d'accident. En ce qui concerne les militaires de la gendarmerie nationale, les données ne sont disponibles qu'à partir de 2003.
2003 2004 2005 2006
jusqu'au 15 décembre inclus
Militaires de la gendarmerie blessés en service (agressions ou accidents) 1 694 1 943 2 161 2 297
Ces blessures sont comptabilisées sur la base du simple signalement d'une conséquence corporelle même lorsqu'il n'y a pas eu ITT.

Données clés

Auteur : M. Jean-Luc Warsmann

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sécurité publique

Ministère interrogé : intérieur et aménagement du territoire

Ministère répondant : intérieur et aménagement du territoire

Dates :
Question publiée le 28 novembre 2006
Réponse publiée le 13 mars 2007

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