Réponse publiée le 13 février 2007

L'intérêt de la diffusion de l'oeuvre de Primo Levi, notamment auprès des jeunes générations de notre pays, n'a pas échappé aux ministères chargés de l'éducation et de la culture. Le témoignage de cet auteur sur l'univers concentrationnaire, Si c'est un homme, a fait l'objet d'une inscription au programme officiel du baccalauréat pour les classes de terminales littéraires au cours de l'année 2002-2003. À cette occasion, a paru un grand nombre de publications critiques et d'analyses qui ont mis en lumière l'importance de cette oeuvre. L'entrée de Primo Levi dans le panthéon classique des auteurs étudiés dans l'enseignement secondaire constitue une reconnaissance significative. Par ailleurs, une rapide consultation des catalogues des bibliothèques publiques, du ressort des collectivités territoriales, montre que l'oeuvre de Primo Levi figure en très bonne place dans leurs collections. Il n'existe pas, en effet, à ce jour, de prix Primo Levi. En revanche, diverses distinctions, tels le prix Unesco de l'éducation pour la paix ou le prix littéraire Lucien Caroubi pour la paix et la tolérance, récompensent déjà les artisans de la paix, de la tolérance ou du dialogue entre les cultures, bien au-delà du prix Nobel pour la paix. Le ministère de la culture et de la communication reste attentif à toute initiative émanant des amis de cet auteur pour lui rendre hommage et promouvoir la diffusion de son oeuvre humaniste.