Question écrite n° 1125 :
professions libérales : caisses

12e Législature

Question de : M. Claude Birraux
Haute-Savoie (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Claude Birraux attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation sur les préoccupations des professionnels libéraux au regard des charges fiscales et sociales. Ces professionnels soulignent en effet que si un salarié verse 1 EUR au titre de la compensation démographique généralisée, un professionnel libéral en paye 4 en moyenne. En outre, alors même qu'ils contribuent pleinement à leur financement, ils ne sont pas éligibles au fonds de réserve des retraites, à la contribution sociale de solidarité des sociétés. Par conséquent, ces professionnels réclament un traitement équitable par rapport aux autres catégories socio-professionnelles avec le plafonnement de leur versement à la compensation généralisée vieillesse, la pleine éligibilité au fonds de réserve des retraites, au fonds de solidarité vieillesse et à la contribution sociale de solidarité des sociétés. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer son point de vue à ce sujet.

Réponse publiée le 23 septembre 2002

La loi du 24 décembre 1974 a institué le principe d'une compensation généralisée entre les grands régimes obligatoires de sécurité sociale. L'article L. 134-1 du code de la sécurité définit les modalités de cette contribution, destinée à remédier aux inégalités provenant des déséquilibres démographiques et des disparités contributives entre les divers régimes. Le mécanisme de calcul complexe de cette compensation est, d'une part, fonction du nombre de cotisants actifs et du nombre de retraités de droit direct de soixante-cinq ans et plus de chaque régime et, d'autre part, d'une prestation de référence. La gestion de ce dispositif de solidarité dépend pour l'essentiel du ministère chargé des affaires sociales. Cependant, le secrétariat d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation n'ignore pas le poids de cette péréquation sur les caisses d'assurance vieillesse du secteur, ni les évolutions démographiques et juridiques susceptibles d'affecter leur équilibre financier et, par répercussion, le niveau des retraites de leurs adhérents. Les aménagements nécessaires doivent donc être examinés dans le cadre du travail interministériel sur la réforme des régimes de sécurité sociale.

Données clés

Auteur : M. Claude Birraux

Type de question : Question écrite

Rubrique : Retraites : régimes autonomes et spéciaux

Ministère interrogé : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation

Ministère répondant : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation

Dates :
Question publiée le 29 juillet 2002
Réponse publiée le 23 septembre 2002

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