Question écrite n° 113252 :
épizooties

12e Législature

Question de : M. Dominique Paillé
Deux-Sèvres (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Dominique Paillé attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le suivi des épidémies par satellite. En effet, certains cygnes sauvages de Mongolie traversant l'Eurasie sont équipés d'émetteurs solaires GPS et surveillés par des scientifiques qui suivent leurs déplacements. Une équipe de chercheurs internationaux a rejoint l'académie mongole des sciences dans le cadre du réseau mondial de surveillance de la grippe aviaire (GAINS). Selon ces professionnels, « ces recherches fourniront des informations sur les trajets migratoires entre les sites de reproduction et d'hivernage, offrant ainsi aux gouvernements une alerte rapide sur les menaces potentielles des maladies des oiseaux sauvages comme la grippe aviaire, hautement pathogène ». Aussi, il lui demande la position du Gouvernement quant à la possibilité offerte par les satellites dans le suivi des oiseaux migrateurs, d'une part, et dans quelle mesure les scientifiques français participent à cette nouvelle expérience, d'autre part. - Question transmise à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche.

Réponse publiée le 10 avril 2007

Dans le cadre des mesures de prévention mises en oeuvre contre l'influenza aviaire, le Gouvernement porte un intérêt particulier à la surveillance des oiseaux migrateurs. Il apporte son concours aux actions internationales visant à la surveillance et à la lutte contre l'influenza aviaire. Il est un des bailleurs de fonds de l'organisation des Nations-unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui coordonne leur mise en oeuvre. Ainsi, le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) est chargé d'assurer un suivi des mouvements des oiseaux sauvages migrateurs par la pose de balises ARGOS sur un certain nombre d'entre eux en Afrique. Une surveillance par satellite des courants migratoires empruntés par l'avifaune est ainsi désormais possible. Par ailleurs, la pose de bagues, référencées dans une base de données internationale, sur des oiseaux sauvages par des ornithologues spécialistes permet la collecte d'informations indispensables au suivi de ces animaux.

Données clés

Auteur : M. Dominique Paillé

Type de question : Question écrite

Rubrique : Animaux

Ministère interrogé : santé et solidarités

Ministère répondant : agriculture et pêche

Dates :
Question publiée le 19 décembre 2006
Réponse publiée le 10 avril 2007

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