indemnités journalières
Question de :
M. Yves Durand
Nord (11e circonscription) - Socialiste
M. Yves Durand attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur la situation des assurés sociaux qui exercent une activité précaire insuffisante au regard des conditions d'ouverture des droits aux indemnités journalières. En effet, cette catégorie de salariés ne peut prétendre aux indemnités journalières alors que les rémunérations perçues ont fait l'objet de prélèvements sociaux. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il entend promouvoir afin que cette catégorie d'assurés sociaux puisse bénéficier, en cas d'arrêt de travail, d'une indemnisation assise, soit sur les cotisations effectivement versées, soit sur une indemnité forfaitaire, afin qu'aucun assuré social ayant participé au financement du régime ne soit sans ressource en cas d'arrêt de travail. - Question transmise à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées.
Réponse publiée le 26 mai 2003
Pour ouvrir droit aux indemnités journalières de moins de six mois de l'assurance maladie, l'assuré doit aux termes de l'article R. 313-3 (1°) du code de la sécurité sociale, justifier à la date de l'interruption, de travail soit d'un montant de cotisations au titre des assurances maladie, maternité, invalidité et décès assises sur les rémunérations perçues pendant les six mois civils précédents au moins égal au montant de ces cotisations dues pour un salaire égal à 1 015 fois la valeur du SMIC au 1er janvier qui précède immédiatement le début de la période de référence, soit d'au moins 200 heures de travail salarié ou assimilé au cours des trois mois civils ou des quatre-vingt-dix jours précédents. La législation actuelle subordonne le droit aux indemnités journalières maladie à la justification d'une activité professionnelle suffisante. Du reste, le seuil minimum d'activité requis s'avère plutôt faible puisqu'il correspond à un peu moins de six semaines de travail à temps plein sur un trimestre. S'agissant d'un droit contributif, il n'est pas envisagé de remettre en cause le principe d'une condition minimale de travail avant ouverture des droits.
Auteur : M. Yves Durand
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations
Ministère interrogé : affaires sociales, travail et solidarité
Ministère répondant : santé
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 19 mai 2003
Dates :
Question publiée le 10 février 2003
Réponse publiée le 26 mai 2003