Réponse publiée le 15 mai 2007

Les premières rencontres internationales sur la mémoire partagée, organisées à Paris en octobre 2006, ont été une grande réussite en permettant, pour la première fois, le rassemblement, dans une même enceinte, d'une part, de représentants civils et militaires et de témoins de vingt-quatre pays liés à la France par la mémoire combattante et, d'autre part, de jeunes générations appelées à tirer des enseignements de l'histoire des conflits du XXe siècle. Le ministre délégué aux anciens combattants tient à préciser à l'honorable parlementaire que la République de Corée est signataire, depuis 2004, d'un accord de mémoire partagée avec la France. Ce pays est très soucieux de perpétuer le souvenir des combats et sacrifices des troupes onusiennes, notamment françaises, engagées sur son sol entre 1950 et 1953 pour lui permettre de maintenir son indépendance face aux interventions extérieures. La volonté de rappeler ces événements à la jeunesse coréenne a favorisé ces dernières années la venue à Paris de plusieurs délégations de ce pays. Les participants ont rencontré plusieurs responsables du « lien armée-nation » et ont comparé les enseignements tirés de leur expérience respective.