Réponse publiée le 15 mai 2007

Les premières rencontres internationales sur la mémoire partagée, organisées à Paris en octobre 2006, ont été une grande réussite en permettant, pour la première fois, le rassemblement, dans une même enceinte, d'une part, de représentants civils et militaires et de témoins de vingt-quatre pays liés à la France par la mémoire combattante et d'autre part, de jeunes générations appelées à tirer des enseignements de l'histoire des conflits du XXe siècle. Le ministre délégué aux anciens combattants tient à préciser à l'honorable parlementaire que le Cambodge, qui n'était pas présent lors de cet événement, n'a pas signé, à ce jour, une convention de mémoire partagée. Ce document, négocié en commun, est le support indispensable à la mise au point d'un programme de coopération institutionnalisé. D'ores et déjà cependant, le Cambodge participe à des actions de mémoire, permettant de rappeler l'ancienneté des relations qui existent entre ce pays et la France. Des hommages particuliers ont été ainsi rendus lors de la récente visite du souverain cambodgien à Paris.