Réponse publiée le 30 juin 2003

En France, la mortalité par cancer présente des disparités régionales, plus marquées chez l'homme que chez la femme. Les dernières données disponibles, émanant de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale et standardisées par l'Institut de veille sanitaire, concernent les années 1997-1999. Pour la France métropolitaine, le taux standardisé de décès par tumeur, chez l'homme, est de 358,3 pour 100 000 ; il s'établit à 338,4 pour l'Ile-de-France, et à 372,2 pour le Val-d'Oise, classant ce département au 31e rang des départements métropolitains. Chez la femme, le taux national standardisé de décès par tumeurs est de 136,6 pour 100 000 en France métropolitaine, de 170,7 pour 100 000 pour l'Ile-de-France, et de 171,6 pour 100 000 pour le Val-d'Oise, classant ce département au 14e rang des départements métropolitains. Les causes de ces disparités sont multifactorielles. Le plan de mobilisation nationale contre le cancer, annoncé le 24 mars 2003 par le Président de la République, comprend des mesures propres à lutter contre ces inégalités, qu'il s'agisse des mesures de prévention et d'éducation pour la santé, de la généralisation du dépistage organisé du cancer du sein, de l'amélioration des soins, de la recherche en épidémiologie et en sciences sociales dont sera chargé l'Institut national du cancer.