marchés
Question de :
Mme Huguette Bello
Réunion (2e circonscription) - Députés n'appartenant à aucun groupe
Mme Huguette Bello interroge M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur les dispositions juridiques qui permettraient aux maires de demander aux directeurs d'écoles de leur commune de signer une convention par laquelle une coopérative scolaire ou une association péri-scolaire s'engagerait auprès d'un fournisseur à assurer les frais de maintenance des matériels - notamment des photocopieurs - appartenant à la collectivité et mis à la disposition des écoles. Elle souhaiterait savoir si l'incapacité d'une commune à assumer financièrement une telle dépense peut justifier le recours à une association.
Réponse publiée le 30 juin 2003
Les dépenses de fonctionnement des écoles primaires, conformément aux articles L. 212-4 et L. 215-5 du code de l'éducation, constituent des dépenses obligatoires à la charge des communes, dépenses dont le régime est notamment précisé par l'article L. 1612-15 du code des collectivités territoriales. Dès lors, il appartient aux communes et à elles seules d'assurer la prise en charge des dépenses relatives à la maintenance des matériels mis à la disposition des écoles primaires. Une dérogation par voie de convention ne saurait permettre à une commune de se soustraire à une telle obligation légale, qui se traduira, le cas échéant, par une inscription d'office au budget de la commune par le représentant de l'Etat. Par ailleurs, le directeur d'une école ne saurait engager une association péri-éducative qui possède une personnalité juridique propre. A ce titre, il est rappelé que, en revanche, les écoles primaires publiques n'ont pas la personnalité juridique.
Auteur : Mme Huguette Bello
Type de question : Question écrite
Rubrique : Communes
Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale
Ministère répondant : jeunesse et éducation nationale
Dates :
Question publiée le 14 avril 2003
Réponse publiée le 30 juin 2003