Réponse publiée le 8 septembre 2003

Les patients atteints de la maladie de Parkinson relèvent, dans le cadre du diagnostic et de la prise en charge thérapeutique, de consultations ambulatoires de neurologie, de gériatrie ou de médecine interne, voire d'hospitalisation de jour. Une hospitalisation en service de court séjour ou en soins de suite et de réadaptation peut être utile au suivi d'une modification de traitement et pour une rééducation fonctionnelle en vue d'un retour à domicile. En revanche, la prise en charge des personnes atteintes par des formes sévères et très évoluées de la maladie, avec une dépendance physique et des troubles cognitifs relève, selon leur âge, des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, des maisons d'accueil spécialisées ou des unités de soins de longue durée. Le maintien à domicile peut être assuré dans le cadre d'une hospitalisation à domicile (HAD), notamment en cas de nécessité de soins particulièrement denses et coordonnés, ou par un service de soins infirmiers à domicile. La prise en charge peut également être assurée dans le cadre d'un réseau gérontologique, en lien avec un centre local d'information et de coordination (CLIC), pour permettre le maintien à domicile aussi longtemps que possible lorsqu'il est souhaité. Des efforts importants sont réalisés en faveur du développement de ces actions.