mur de la Paix
Question de :
Mme Martine Aurillac
Paris (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
Mme Martine Aurillac attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la situation de l'ouvrage appelé « le mur de la Paix » installé dans le jardin du Champ de Mars, face à l'Ecole militaire. Son installation durant l'année 2000, sans autorisation et contre l'avis de l'architecte des Bâtiments de France, ne devait être que provisoire, cet ouvrage devant être déplacé dans un site plus propice, hors du 7e arrondissement. Aujourd'hui cet ouvrage est toujours là, ce qui ne manque pas de provoquer l'insatisfaction et le mécontentement des riverains. En effet, non seulement cet édifice couvert de graffitis, porte atteinte à l'esthétisme et à la perspective du Champ de Mars, mais il souffre actuellement de dégradations préoccupantes pour la sécurité de ses visiteurs. Elle lui demande, au vu de ces observations, de bien vouloir lui indiquer ses intentions sur ce dossier, et de lui préciser les mesures qu'il pourrait prendre, en collaboration avec la Ville de Paris, pour assurer le démontage et le déplacement de cet édifice, afin de redonner au Champ de Mars toute son harmonie.
Réponse publiée le 18 août 2003
« Le mur de la Paix », oeuvre de Mme Clara Halter, a été implanté sur le Champ-de-Mars à titre provisoire à l'occasion des célébrations nationales pour l'an 2000. Son installation s'est faite sans les autorisations qui étaient nécessaires au titre des diverses législations applicables (urbanisme, site classé au titre du code de l'environnement, abords de l'Ecole militaire classée au titre des monuments historiques et de la tour Eiffel inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques). Le ministre de la culture et de la communication considère que l'oeuvre fait écran d'un côté à l'Ecole militaire et de l'autre à la tour Eiffel « cassant » la perspective précisément là où elle a sa raison d'être devant l'Ecole militaire. C'est la raison pour laquelle il a manifesté, notamment auprès de la ville de Paris, son désaccord avec sa pérennisation sur ce site. Il semblerait que la municipalité souhaite trouver un autre emplacement pour y installer cette oeuvre.
Auteur : Mme Martine Aurillac
Type de question : Question écrite
Rubrique : Patrimoine culturel
Ministère interrogé : culture et communication
Ministère répondant : culture et communication
Dates :
Question publiée le 21 avril 2003
Réponse publiée le 18 août 2003