Réponse publiée le 16 juin 2003

La France est bien informée du cas de ce jeune garçon, désigné 10e Panchen Lama par le Dalaï Lama et dont on est sans nouvelles depuis 1995. Aussi bien dans le cadre du dialogue euro-chinois sur les droits de l'homme que sur le plan bilatéral, la France et les autres Etats membres de l'Union européenne ont régulièrement effectué des démarches auprès des autorités chinoises pour s'informer de la situation de Gedhun Choekyi Nyima, et demander aux autorités de Pékin d'autoriser la visite d'une délégation indépendante, ou dans un premier temps de sa famille, auprès de ce jeune garçon. Cette demande figure parmi les domaines précis dans lesquels l'Union européenne attend des progrès. Enfin, lors de sa visite en Chine en avril dernier, le Premier ministre a appelé l'attention de son homologue chinois sur la situation de Gedhun Choekyi Nyima. Sans contester l'appartenance du Tibet à la Chine, la France appelle à l'ouverture d'un dialogue entre les autorités chinoises et le Dalaï Lama. Le Gouvernement poursuivra ses efforts en faveur de l'amélioration de la situation des droits de l'homme en Chine et en particulier au Tibet, et continuera d'appeler les autorités chinoises au respect de l'identité culturelle et religieuse tibétaine ainsi que des droits individuels et collectifs.