graffiti
Question de :
Mme Josette Pons
Var (6e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
Mme Josette Pons appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur le problème des tags ou graffiti. Il concerne tout autant les murs et les façades d'immeubles publics ou privés, tant en ville que dans les villages. En expansion, il exaspère une partie de la population qui dénonce tant les dégradations que l'impuissance relative des pouvoirs publics. Elle note que les dégradations sur les murs sont d'autant plus importantes qu'elles sont dues à l'utilisation de peintures aérosols ou produits graphiques pratiquement indélébiles. La législation actuelle n'est pas suffisamment sévère envers ces délinquants qui méprisent toutes les règles de la bienséance et n'ont aucun respect pour les lieux publics et privés. Elle lui demande si une série de mesures réglementaires simples ne pourrait pas être envisagée, éventuellement en accord avec d'autres ministères concernés.
Réponse publiée le 12 avril 2005
Le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, partage les préoccupations de l'honorable parlementaire. En effet, les tags ont un double impact : le sentiment d'insécurité, dans la mesure où les tags dégradent durablement le paysage urbain, la qualité de vie et le cadre résidentiel et le préjudice économique pour les mairies, les transporteurs, les bailleurs sociaux et les particuliers. C'est pourquoi le ministre de l'intérieur a demandé à ses services de mener une réflexion sur un éventuel renforcement de la répression des tags. Les hypothèses en discussion concernent, d'une part, la peine qui pourrait être l'emprisonnement pour compléter voire remplacer, la peine contraventionnelle actuelle, d'autre part, la création de circonstances aggravantes liées aux types de biens faisant l'objet de tags (lieu de culte, établissement scolaire, véhicule de transport collectif) ou au caractère habituel des actes. Par ailleurs, des instructions permanentes sont données aux services de police et de gendarmerie pour que les auteurs de ces actes soient identifiés et déférés à l'autorité judiciaire.
Auteur : Mme Josette Pons
Type de question : Question écrite
Rubrique : Déchets, pollution et nuisances
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 5 avril 2005
Dates :
Question publiée le 12 mai 2003
Réponse publiée le 12 avril 2005