Question écrite n° 19044 :
taxe intérieure sur les produits pétroliers

12e Législature

Question de : M. Frédéric Soulier
Corrèze (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Frédéric Soulier * appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur la situation particulièrement préoccupante des entreprises de transport. Confrontées à une conjoncture particulièrement difficile, ces entreprises sont pour la plupart au bord de la rupture et risquent de ne pas supporter les surcoûts dus à l'augmentation du prix du carburant et la suppression de la récupération d'une partie déjà faible de la TIPP. Compte tenu de la situation exposée, il lui demande quelles dispositions il compte prendre afin d'accompagner les entreprises de transport dans cette conjoncture particulièrement difficile.

Réponse publiée le 7 juillet 2003

Conformément aux dispositions de la directive 92/81/CEE du 19 octobre 1992 relative à l'harmonisation des structures des droits d'accises sur les huiles minérales, toute différenciation du taux de taxation du carburant, notamment sous forme de ristourne fiscale, est soumise à l'accord du Conseil de l'Union européenne. Réuni les 19 et 20 mars 2003, le Conseil a conclu un accord politique sur la proposition de directive restructurant le cadre communautaire de taxation des produits énergétiques. L'accord des Quinze sur cette proposition devrait être confirmé lors d'un prochain conseil Ecofin et le Parlement européen sera consulté. La proposition de directive prévoit, pour la période 2004-2010, le relèvement des taux minimaux communautaires de taxation des carburants afin de rattraper l'érosion monétaire enregistrée depuis le 1er janvier 1993. Il en résultera une résorption de la concurrence fiscale liée à l'application de faibles taux de taxation des carburants dans certains Etats. De plus, la nouvelle directive permettra précisément de maintenir en 2003 et 2004 un remboursement de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) à hauteur de 1,19 euro par hectolitre de gazole consommé par les poids lourds d'au moins 7,5 tonnes, dans la limite semestrielle de 20 000 litres par véhicule.

Données clés

Auteur : M. Frédéric Soulier

Type de question : Question écrite

Rubrique : Impôts et taxes

Ministère interrogé : équipement, transports et logement

Ministère répondant : équipement, transports et logement

Dates :
Question publiée le 26 mai 2003
Réponse publiée le 7 juillet 2003

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