Réponse publiée le 22 juin 2004

La campagne céréalière 2003-2004 a subi le contrecoup des mauvaises conditions climatiques de l'été dernier. Les prix des céréales ont très fortement augmenté, ce qui a pu remettre en cause notre capacité à exporter. De même l'élevage, débouché traditionnel important sur le marché intérieur, a été confronté à des difficultés d'approvisionnement. C'est pourquoi les stocks d'intervention de céréales communautaires, notamment de seigle et d'orge, et plus récemment de blé, ont été remis sur le marché intérieur, ce qui contribue à diminuer les tensions sur le marché et à rétablir un flux d'échange avec les pays tiers, traditionnellement acheteurs de céréales françaises. La hausse des taux de fret sur le marché mondial a également contribué à renforcer notre compétitivité sur les destinations de proximité. Enfin, la baisse du taux de gel de 10 % à 5 % décidée pour 2004 contribuera à un renforcement de la production, qui actuellement ne connaît pas de difficulté particulière dans son cycle végétatif.