Syrie
Question de :
M. Patrick Delnatte
Nord (9e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Patrick Delnatte attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le sort des citoyens libanais encore détenus arbitrairement en Syrie, suite à la guerre civile au Liban. Si la libération de 121 de ces Libanais en mars 1998 puis de plusieurs autres en décembre 2000 a constitué un premier pas en avant, il n'en demeure pas moins que le sort de nombreux autres prisonniers reste en suspens. Aussi, compte tenu de la persistance de cette situation manifeste de violation des droits de l'homme, il lui demande si le Gouvernement entend agir auprès des autorités syriennes afin d'obtenir le rapatriement prochain des Libanais toujours détenus.
Réponse publiée le 19 août 2002
La France veille au respect des droits de l'homme, et notamment des droits de la défense. Elle s'est donc montrée très attentive au sort des Libanais détenus en Syrie, qu'ils aient été incarcérés pendant la guerre civile au Liban ou au lendemain de celle-ci. Les autorités françaises ont ainsi salué les libérations survenues en 1998 et en 2000 et continuent, depuis lors, à recevoir fréquemment les associations des droits de l'homme et, en particulier, les représentants des familles de disparus. Le sort des prisonniers libanais détenus en Syrie est évoqué régulièrement, au plus haut niveau, à l'occasion des rencontres entre autorités syriennes et françaises. La France s'est tenue informée de la démarche effectuée par les familles des disparus, qui se sont rendues en Syrie, le 22 juillet dernier. Le ministre de l'intérieur syrien les a reçues à cette occasion et s'est engagé à leur apporter des éléments d'information d'ici deux à trois mois. Le Président syrien a marqué sa disponibilité à étudier toute demande présentée par les autorités libanaises. Ces déclarations sont positives et la France continuera à suivre ce dossier humanitaire avec attention.
Auteur : M. Patrick Delnatte
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 8 juillet 2002
Réponse publiée le 19 août 2002