Question écrite n° 24718 :
musée des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye

12e Législature

Question de : M. Pierre Morange
Yvelines (6e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Pierre Morange attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les difficultés de conservation et de valorisation que rencontrent les réserves archéologiques des musées en général et du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye en particulier. Installé dans le château de Saint-Germain-en-Laye, ce dernier ne peut être en mesure de répondre véritablement à sa vocation muséographique. Ainsi que le souligne le rapport d'information n° 379 de M. Phifippe Nachbar, sénateur de la Meurthe-et-Moselle, et M. Philippe Richert, sénateur du Bas-Rhin, l'état desdites collections est préoccupant pour deux raisons essentielles. D'une part, le mauvais entretien du château est incompatible avec le respect des règles de conservation préventive. D'autre part, le caractère exigu et peu fonctionnel des espaces en question conduit à des situations d'entassement altérant l'état des objets et la précision des données scientifiques qui en dépendent. Alors qu'une étude de faisabilité est en cours dans la perspective de la création d'une réserve de proximité sur un terrain appartenant à l'État, il souhaiterait connaître la position et les intentions du Gouvernement en la matière.

Réponse publiée le 24 novembre 2003

Comme le souligne le rapport d'information n° 379 de M. Philippe Nachbar, sénateur de Meurthe-et-Moselle, et M. Philippe Richert, sénateur du Bas-Rhin, la conservation des collections du musée des Antiquités nationales est préoccupante en raison de l'inadaptation de la plupart des locaux du musée des Antiquités nationales (MAN) à usage de réserves (anciennes salles d'exposition au 2e étage et réserves gagnées sur des salles d'exposition à l'entresol et au 1er étage), en particulier la desquamation des voûtes en briques de certaines réserves de l'entresol du fait d'infiltrations d'eaux pluviales (l'étude préalable aux travaux nécessaires est en cours). A cela s'ajoute l'absence de contrôle climatique de l'ensemble de ces réserves, alors qu'un important programme de restauration des collections est mené. Une étude de faisabilité sur le projet de création d'une « réserve de proximité » (pour l'instant envisagée en souterrain à l'emplacement d'un terrain de l'État mitoyen de la contre-escarpe et du château) devrait prochainement débuter.

Données clés

Auteur : M. Pierre Morange

Type de question : Question écrite

Rubrique : Patrimoine culturel

Ministère interrogé : culture et communication

Ministère répondant : culture et communication

Dates :
Question publiée le 15 septembre 2003
Réponse publiée le 24 novembre 2003

partager