Réponse publiée le 6 janvier 2004

La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative aux effets pervers de l'utilisation de la bromadiolone contre les campagnols terrestres. L'arrêté du 17 décembre 2001 relatif aux conditions d'emploi de la bromadiolone pour la lutte contre le campagnol terrestre a instauré des dispositions nouvelles. Par exemple, un indice rendant compte de la densité de présence de ces animaux a été établi ; quand cet indice dépasse un seuil déterminé par l'arrêté, les empoisonnements à la bromadiolone sont interdits. Ce mécanisme vise à inciter les agriculteurs à bien surveiller leurs prés et à intervenir dès que la présence de campagnols terrestres est repérable, c'est-à-dire bien avant que ne se manifestent les pullulations. Ces dispositions sont en vigueur jusqu'au 30 septembre 2004, de façon à juger de leur pertinence selon l'efficacité dont elles auront fait la preuve. En tant que de besoin, des correctifs leur seront alors apportés en vue de poursuivre dans la voie de la prévention des pullulations de campagnols terrestres et, notamment, de l'amélioration des conditions d'emploi de la bromadiolone. Le processus ainsi engagé doit contribuer à réduire les risques d'empoisonnement induits par l'usage de ce toxique.