taxe professionnelle
Question de :
M. Joël Hart
Somme (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Joël Hart attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la fiscalité des entreprises et plus précisément sur la taxe professionnelle. Cette taxe est considérée par l'ensemble des entreprises comme une véritable contrainte fiscale qui freine l'essor de ces dernières. Elle constitue un facteur dissuasif pour l'investissement et, par conséquent, favorise la délocalisation de production. De plus, les principaux pays de l'Union européenne n'ont plus à supporter cette charge. Par conséquent, il lui demande son sentiment sur ce sujet et quelles mesures sont envisagées par rapport au cadre européen, et ce, dans le processus de décentralisation en marche, afin de ne pas pénaliser l'essor de notre industrie.
Réponse publiée le 8 décembre 2003
L'investissement est au coeur des préoccupations du Gouvernement et sa relance est l'une des conditions essentielles pour retrouver la croissance. À ce titre, il convient de réduire les charges qui pèsent sur ces biens. Ainsi, après l'achèvement en 2003 de la réforme consistant à supprimer de la base d'imposition à la taxe professionnelle la part-salaire, d'autres mesures ont également été récemment adoptées pour alléger le poids de cet impôt désormais assis, s'agissant des entreprises industrielles, sur les immobilisations corporelles mais plafonné en fonction de la valeur ajoutée. Il en est ainsi du dégrèvement de taxe professionnelle pour les biens affectés à la recherche créés ou acquis à compter du 1er janvier 2003 ou encore de l'accroissement du nombre de zones urbaines dans lesquelles des exonérations temporaires sont mises en oeuvre. De plus, l'article 6 du projet de loi de finances pour 2004 poursuivra ces efforts au bénéfice des jeunes entreprises innovantes. Au-delà des réformes déjà entreprises, le Gouvernement s'est engagé à poursuivre la baisse de la fiscalité des entreprises avec l'objectif de rejoindre la moyenne européenne. Dans ce cadre et en fonction des marges budgétaires disponibles, la réduction de la pression fiscale sur les moyens de production sera poursuivie dans le respect du principe d'autonomie des collectivités locales.
Auteur : M. Joël Hart
Type de question : Question écrite
Rubrique : Impôts locaux
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 29 septembre 2003
Réponse publiée le 8 décembre 2003