Question écrite n° 26197 :
professions de santé

12e Législature

Question de : M. Jean-Claude Decagny
Nord (23e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Jean-Claude Decagny souhaite attirer l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur les difficultés que rencontrent les pharmaciens concernant l'absence de candidatures de pharmaciens adjoints. Chacun connaît le rôle déterminant, dans les systèmes de santé, occupé par les pharmaciens qui, outre la délivrance de médicaments, ont une fonction d'écoute et d'assistance. Il lui demande donc ce qu'il envisage de proposer pour relancer la formation et adapter le numerus clausus en vigueur dans les facultés, car il faut savoir que la présence d'un pharmacien adjoint est obligatoire à partir d'un certain seuil de chiffre d'affaires.

Réponse publiée le 2 novembre 2004

Le ministre de la santé et de la protection sociale, conscient de l'évolution préoccupante de la démographie des professions pharmaceutiques, et notamment de la difficulté pour les pharmaciens d'officine de recruter un assistant, a décidé de porter à 2 600 le numerus clausus pour les étudiants autorisés à poursuivre leurs études en pharmacie à la suite des épreuves terminales de l'année universitaire 2003-2004, soit 200 places supplémentaires par rapport à l'an dernier. Par ailleurs, la formation de ces professions a été modifiée par un arrêté du 14 août 2003, publié au Journal officiel du 2 octobre 2003, en vue d'inclure davantage de stages pratiques pour l'obtention du diplôme d'État de docteur en pharmacie.

Données clés

Auteur : M. Jean-Claude Decagny

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 13 octobre 2003
Réponse publiée le 2 novembre 2004

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