Question écrite n° 33372 :
professions sociales

12e Législature

Question de : M. Axel Poniatowski
Val-d'Oise (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Axel Poniatowski attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur les formations d'auxiliaires de puériculture. En effet, de nombreux élèves sortant de BEP sanitaire et social souhaitent s'orienter vers cette formation. Malheureusement, le nombre de places étant limité en Ile-de-France, beaucoup d'élèves s'orientent vers des formations privées. Dans cet esprit, il souhaite connaître les dispositions qu'il entend prendre afin d'augmenter le nombre de places destinées à cette formation au sein des trois académies d'Ile-de-France.

Réponse publiée le 8 juin 2004

La question de la filière du BEP carrières sanitaires et sociales fait l'objet de réflexions et de propositions de la part de la 20e commission professionnelle consultative sanitaire et sociale du ministère de l'éducation nationale. Ces réflexions et propositions ont porté sur les possibilités de poursuites d'études de ces élèves et de leur insertion dans l'emploi. Le ministère de l'éducation nationale a développé depuis plusieurs années des sections d'aides soignants et d'auxiliaires de puériculture en lycées professionnels. Les sections ouvertes après agrément des directions régionales des affaires sanitaires et sociales, permettent d'augmenter les effectifs formés par le ministère de la santé. Cette expérience s'est avérée positive puisqu' à l'heure actuelle plus de 1 500 élèves sortent annuellement des établissements de l'éducation nationale. En ce qui concerne les trois académies de Créteil, Paris et Versailles, 500 auxiliaires de puériculture et 560 aides soignants sont formés dans des sections sous agrément en lycées professionnels. Le ministère de l'éducation nationale assure ces formations de façon gratuite pour les jeunes. Il paraît donc souhaitable de développer cette coopération entre le ministère de la santé et de l'éducation nationale, l'objectif étant de permettre à des élèves qui n'en auraient pas les moyens, d'accéder à ces professions. Par ailleurs, les évolutions démographiques rendront nécessaire un accroissement du recrutement, tant d'auxiliaires de puériculture que d'aides soignants. Le ministre de la famille a, à plusieurs reprises, attiré l'attention de l'ensemble des acteurs du secteur sur ce point. Dans cette perspective, il est important de permettre aux lycées professionnels d'offrir un nombre accru de formations d'auxiliaires de puériculture et d'aides-soignants en lycées professionnels. Des directives ont été données dans ce sens aux recteurs d'académie et l'appui des différents partenaires ministériels intervenant dans ce domaine a été sollicité.

Données clés

Auteur : M. Axel Poniatowski

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale

Ministère répondant : éducation nationale

Dates :
Question publiée le 10 février 2004
Réponse publiée le 8 juin 2004

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