Réponse publiée le 1er juin 2004

Conscientes du fait que la fraude est génératrice de pertes de recettes importantes et qu'elle contribue au développement du sentiment d'insécurité, les entreprises publiques de transport d'Ile-de-France ont engagé une politique volontariste de reconquête progressive de leurs emprises. Parmi les actions engagées, on peut citer la mise en place de barrières de contrôle automatiques dans les gares de banlieue SNCF, avec présence visible de personnel à proximité ; fin 2005, 195 gares sur 385 seront équipées et 90 % du trafic couvert. Par ailleurs, la vidéosurveillance est en cours de déploiement dans tous les réseaux, y compris sur le réseau routier de la RATP, où les 4 000 bus seront progressivement dotés de caméras embarquées. Enfin, sur les réseaux de surface où les taux de fraude sont les plus élevés, une campagne ayant pour objectif la restauration des règles d'usage (montée par l'avant et présentation systématique des titres de transport) est actuellement expérimentée sur quelques lignes. Cette politique commence à porter des fruits, car, aussi bien à la SNCF qu'à la RATP, les taux de fraude sont depuis quelques années en diminution.