Réponse publiée le 1er juin 2004

La France a suivi naturellement avec beaucoup d'attention la succession de M. Horst Koehler à la direction générale du FMI et a soutenu la réalisation d'un processus ouvert et transparent de consultation et de choix des candidats par le conseil d'administration. Au-delà, la France est attachée à favoriser l'émergence d'une réelle unité européenne au sein des institutions financières internationales. Les consultations menées à l'échelle européenne et au-delà ont donc abouti à la désignation d'un candidat européen unique, M. Rodrigo Rato, en marge de la réunion de la BERD les 18 et 19 avril à Londres. Sa candidature a été présentée officiellement par l'Irlande, présidente en exercice de l'Union européenne, le 22 avril. Le conseil d'administration du FMI, après avoir procédé à un premier examen des deux candidatures restant en présence, celle de M. Rodrigo Rato et celle de l'Egyptien M. Mohamed El-Erian, ancien fonctionnaire du Fonds monétaire international, a désigné M. Rato comme nouveau directeur général du FMI. Lors de la réunion du conseil d'administration du FMI, du 4 mai 2004, qui a permis cette désignation, la France a soutenu la candidature européenne de M. Rodrigo Rato, qui s'inscrit dans la recherche d'une position unifiée et d'une meilleure coordination entre Européens dans les institutions financières internationales.